5 conseils pour bien se coacher soi-même
Il vous faudra parfois faire preuve de courage, vous confronter à vous-même, repousser vos limites et pratiquer beaucoup. Nous sommes honnêtes sur ce point. Mais avec les bonnes méthodologies et les bons outils, vous pouvez vraiment changer votre vie. Ces outils, nous vous les donnons. Nos programmes en ligne vous permettent en effet de vous coacher vous-même.
Mon fils aîné était un bébé plutôt facile. À sept semaines, il faisait ses nuits. Mais à partir de quatre mois, il a commencé à se réveiller de plus en plus souvent. Pas à cause de la faim ou d'une couche sale, pas pour demander de l'attention, mais parce qu'il avait besoin de sa tétine pour se rendormir. Au début, ce n'était qu'une ou deux fois par nuit, mais c'est devenu de plus en plus fréquent. Notre sommeil était interrompu à plusieurs reprises et cela a commencé à peser de plus en plus sur notre humeur. J'ai fait plusieurs tentatives pour modifier cela moi-même, sans succès. Dès qu'il commençait à pleurer, je me sentais une mauvaise mère et je me levais pour lui donner sa tétine. Quand j'en ai eu vraiment assez de me lever dix fois par nuit, j'ai cherché de l'aide. Les programmes en ligne n'existaient pas à l'époque. J'ai fini par consulter un spécialiste du sommeil, qui m'a appris comment faire. En suivant ses conseils, il suffirait de quelques nuits pour retrouver un sommeil paisible. J'ai fait confiance à son expertise et j'ai su exactement ce qu'il fallait faire à chaque instant. Cela m'a donné la force de persévérer dans les moments difficiles. Après deux nuits, la paix était revenue...
À l'instar de cet expert du sommeil qui m'a épaulée à l'époque, nos programmes en ligne peuvent également vous guider sur la voie du bonheur. Ces cinq conseils vous aideront à y parvenir du premier coup.
1er conseil – Adopter la bonne attitude
« La folie, c’est de toujours faire la même chose et de s’attendre à un résultat différent » – Albert Einstein
Voici l’attitude à adopter pour être un bon coach pour soi-même :
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Ouverture d’esprit
Si vous éprouvez une résistance, vous vous fermez à la nouveauté. Essayez d'écouter avec émerveillement et curiosité. Nos experts ont des années d'expérience. Ils savent ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Préparez-vous à accepter et à expérimenter de nouvelles idées. -
Un bon esprit critique
Cela peut paraître contradictoire avec le point précédent, mais soyez critique envers vos anciennes habitudes et convictions. Osez remettre en question et analyser les évidences. -
Honnêteté envers soi
Même confrontés à l'évidence, il nous arrive de nous bercer d'illusions et de pratiquer la politique de l'autruche. Souvent sous prétexte que ce ne sera pas mieux ailleurs ou que les choses ne vont pas encore si mal. -
Choix en conscience
Savez-vous que nous vivons en pilotage automatique plus de 90 % de notre temps ? Cela signifie que nos habitudes sont très fortes et déterminent en grande partie notre comportement. Opérer des choix conscients permet d'obtenir des résultats différents.
Si j'applique ces préceptes à l'histoire de mon fils, cela devient plus clair. Pour retrouver des nuits calmes, il fallait que j'accepte les conseils de l'expert en sommeil. Nous vivions dans un appartement et je ne voulais pas laisser mon bébé pleurer trop ou trop longtemps, car qu'auraient pensé nos voisins ? De plus, je me sentais une mauvaise mère si je laissais mon bébé pleurer sans rien faire. Mais cela ne pouvait pas continuer comme ça, alors je me suis ouverte à de nouvelles stratégies. Ce qui m'a grandement aidée à l'époque, c'est le fait que l'expert m'ait permis de prévoir le déroulement des choses. Mon bébé allait pleurer, mais je devais le laisser faire pendant deux minutes. J'ai reçu des instructions à suivre scrupuleusement. Ce qui nous amène au conseil suivant.
2e conseil – Croire en soi et en ses objectifs
« Je ne l'ai jamais fait avant, donc je pense que je peux le faire » – Fifi Brindacier
Un bon coach voit le potentiel et le talent de la personne à coacher. Il voit ce dont le coaché serait capable s'il devenait la meilleure version de lui-même. Il guide le coaché de l'endroit où il se trouve jusqu'à son objectif. Si vous voulez vous coacher vous-même, vous devez avoir une certaine confiance en vous, de la motivation et de la persévérance. Un coach motive et encourage. Si je vous coache en disant : « Tu es un lourdaud, c'est toujours la même chose avec toi, tu ne peux rien faire, espèce d'idiot, tu ne réussiras jamais, espèce de raté ! », vous me congédieriez sans doute immédiatement, et à juste titre ! Cela s'applique également à vous si vous commencez à vous coacher vous-même. Vous reconnaissez-vous dans ces petites phrases ? Alors, prenez conscience de cet autosaboteur intérieur.
Il se peut que les choses empirent avant de s'améliorer. Dès que l'on commence à changer, l’entourage résiste. Après tout, ils ne sont pas habitués à cela de votre part ! Continuez malgré tout à avancer, gardez foi dans le processus et persévérez. Je vous promets que dans ce cas, de belles choses vont se produire. Votre entourage ne sera pas le seul à se rebeller. Dans votre tête aussi, des petites voix vont commencer à s’élever. Ces questions reviendront sans cesse au cours du processus. Et cela peut s’avérer très inconfortable. Sachez que vous vous trouvez sur le seuil de quelque chose de totalement neuf et inconnu. Ce qui génère des sentiments divers : il arrivera que vous ressentiez de la force et de la fierté après une expérience réussie et que cela vous démange de persévérer. Mais il y aura aussi des erreurs et de la peur de sortir de sa zone de confort. Les erreurs et la peur ne sont pas faites pour vous freiner, mais pour apprendre à s'améliorer et devenir une meilleure version de soi.
Une astuce pour toujours effectuer le bon choix consiste à faire la distinction entre ce qui se passe sur le moment à court terme et l'objectif à long terme. Si vous faites ce choix en toute conscience et gardez votre objectif en tête, vous réussirez. En revanche, si vous cédez à des mesures de fortune à court terme, il vous faudra beaucoup plus de temps pour atteindre votre objectif.
Quand j'entendais mon bébé pleurer, je voulais vite lui donner sa tétine. À court terme, c'était la solution pour le calmer afin qu'il se rendorme rapidement. Mais il faudrait alors que je me relève plusieurs fois pour recommencer. Mon objectif à long terme était de lui apprendre à dormir sans tétine, afin que tout le monde puisse à nouveau passer des nuits sereines. En m'appuyant sur les conseils et les instructions d'un expert, je me suis sentie capable d'entendre ses pleurs pendant un certain temps.
3e conseil – Regarder sa peur droit dans les yeux
« Si vous osez, votre courage grandit. Lorsque vous hésitez, votre peur grandit » – Mahatma Gandhi
La peur est un phénomène qui surgira très probablement au cours de ce processus. Le défi qui vous est lancé est de faire de nouvelles choses, de sortir de votre zone de confort. La peur est comme un mur qui entoure cette zone de confort. Il est donc parfaitement normal de s'y heurter.
Pour y faire face, permettez-moi quelques explications. La peur n'est pas un sentiment. La peur est dans votre tête. C'est une petite voix qui vous avertit que vous entrez en territoire inconnu. Ne laissez pas cette petite voix prendre le contrôle. Si vous laissez la petite voix s'exprimer très fort, vous vous rendez la tâche plus difficile. Il est préférable d'accepter cette peur et de la laisser exister. Acceptez que la petite voix vienne vous avertir, remerciez-la même. Entrez en contact avec elle et posez-vous la question suivante : quel est le pire qui puisse arriver ? Êtes-vous prêt à assumer ces conséquences ? Quelle est la probabilité que le pire scénario se produise réellement ? Et qu’y a-t-il en retour ? Qu'y a-t-il à gagner si vous traversez votre peur et que vous vous lancez quand même ? N'attendez pas que la peur disparaisse, car elle ne disparaîtra pas. Tant que vous restez dans votre zone de confort, la peur ne changera pas non plus. C'est en sortant de votre zone de confort, en traversant la peur, que vous ressentirez la liberté. Ce qui nous amène sans transition au conseil suivant.
4e conseil – Entrer en action
« On ne traverse pas l'océan juste en regardant l'eau »
Si certaines choses ne vous rendent pas heureux dans votre vie, agissez. Si vous attendez que votre situation change ou que l'autre personne change, vous risquez d'attendre très longtemps. Votre bonheur doit-il dépendre des agissements d’une autre personne ? Voilà une source de frustration, de déception et d'impuissance. La peur doit-elle vous retenir ? À vous de choisir. Là encore, on peut distinguer le court terme du long terme. Si vous restez dans votre zone de confort ou si vous laissez la peur vous retenir, vous aurez une paix à court terme, mais rien ne changera. Sortez de votre zone de confort, sans doute avec un peu de crainte au cœur. Il peut s'ensuivre des perturbations et du chaos à court terme, mais juste après avoir agi, vous allez ressentir un élan et une liberté qui vous rapprocheront de votre objectif et de votre bonheur. Relevez le défi et repoussez vos propres limites. C'est ainsi que s’élargit la zone de confort.
Quand mon petit garçon a commencé à se réveiller plus de six fois par nuit, j'en ai eu assez. Il n'était pas question d'attendre des mois de plus jusqu'à ce qu'il soit assez grand pour commencer à chercher sa tétine tout seul dans son lit. Je ne souhaitais pas non plus l'emmener dans notre lit, car cela nous obligerait à résoudre de nouveaux problèmes plus tard. Un bon sommeil est crucial pour tout le monde. Plus tôt l'enfant apprend à s'endormir seul dans son lit, plus il trouve que c’est le lieu normal et sûr. Et mieux il dormira pour le reste de sa vie. C'était mon objectif à long terme. J'ai choisi d'agir et il a suffi de deux nuits pour obtenir des résultats. Cet exemple m'inspire encore souvent, ainsi que mes coachés.
5e conseil – S’autoévaluer
« Une erreur ne reste une erreur que si vous n'en tirez aucune leçon »
Agir, c'est aussi risquer de commettre des erreurs. Même en effectuant consciemment nos choix, il arrive que nous nous trompions ou que nous prenions une mauvaise décision. Rien n'est pire que de s’entêter dans l’erreur. Rappelez-vous le premier conseil : être honnête envers soi. Avez-vous fait un mauvais choix ? Alors, prenez une nouvelle décision. Votre action ne porte pas ses fruits ? Corrigez et prenez une nouvelle mesure. Savez-vous qu'un avion dévie de sa trajectoire 90 % du temps ? Un avion doit constamment ajuster légèrement sa route pour arriver à destination. Et pour rester dans le jargon aéronautique : ce n'est qu'en donnant toute sa puissance qu'il peut décoller. Ce n'est pas en essayant un peu que vous obtiendrez des résultats. Vous devez aller de l'avant. Soyez indulgent envers les erreurs, tant pour vous-même que pour les autres. Commettre une erreur, c’est la preuve qu’on a tenté le coup et qu’on peut en tirer une leçon. À partir de ce moment-là, on en sait plus que si on n'avait pas essayé.
Mais pour être en mesure de voir ses propres erreurs, il faut pouvoir s'autoévaluer. Sans quoi, on court comme une poule sans tête, un peu par tâtonnement. En espérant que le destin soit avec nous et que la chance nous soit favorable. Ce qui n'arrivera pas ! Apprenez à observer votre propre attitude et ses conséquences. Ce n'est qu'alors que vous pourrez ajuster vos actions et faire de nouveaux choix. Des questions comme « Pourquoi cela se produit-il maintenant et pas à un autre moment ? Pourquoi cela m'arrive-t-il à moi et pas à quelqu'un d'autre ? Qu'est-ce que cela me dit ? Que puis-je en tirer comme enseignement ? » Le hasard n'existe pas. Tout ce qui vous touche recèle une leçon. C'est à vous de décider si vous voulez la voir et en tirer des conclusions. Vous avez toujours ce libre arbitre. Si vous ne parvenez pas à trouver la solution par vous-même, parlez-en à quelqu'un qui pourra vous aider.
Passer à l'action permet d'engranger des succès. Il faut célébrer ces moments de gloire. Savourez le succès, qu'il soit grand ou petit. Il y a de quoi être fier de vous, car vous y êtes parvenu ! Soyez votre plus grand supporter, car c'est aussi ce que serait votre coach.